Louis Simon est l'un des grands architectes de Royan.
Il a participé à l'une des pièces majeures de cette Reconstruction en étant dans l'équipe d'architectes ayant dessiné le marché.
La liste des œuvres de cet architecte visibles à Royan est grande et aujourd'hui nous nous attacherons, à la faveur d'une nouvelle carte postale, à la gare routière qui aujourd'hui porte le nom de galerie Louis Simon.
Voici :
La carte postale est une édition Tito par Berjaud qui ne porte aucune date ni nom de photographe. On y voit de très près la gare routière et le Cours de l'Europe qui débouche au fond sur la belle Poste de Ursault. Si on peut se réjouir de cette proximité de l'objet dans le cadre du photographe, étrangement on pourra dans le même temps lui reprocher cette proximité qui ne permet pas très bien de lire les particularités de cette petite mais géniale construction.
Prenons un peu de recul. Nous verrions alors que l'auvent que l'on perçoit à droite se prolonge sur une très grande longueur, s'étirant et permettant ainsi aux cars de charger leurs passagers à l'abri de la pluie et surtout, à Royan, du soleil. Cet auvent très mince, voire gracile, repose sur de très fins piliers de métal.
Nous pourrions aussi avec du recul, en traversant par exemple la rue, voir que le toit de la gare routière est bien circulaire mais également en colimaçon, un peu comme un escargot, mais colimaçon tournant vers l'intérieur et se terminant par une seule colonne qui supporte l'ensemble et se place au centre même de la construction. Cette colonne en est son seul point d'appui. Ne reste qu'à fermer l'ensemble de pans de verre et d'aluminium et d'une maçonnerie sur l'arrière. D'une incroyable transparence, d'une simplicité géniale, d'un sens aigu aussi du geste architectural, la gare routière de Louis Simon semble avoir inspiré le club nautique de Pauillac sur l'autre rive de l'estuaire, autre petit chef-d'œuvre dont l'avenir est incertain et dont tout le monde se fout même les autorités locales et surtout la DRAC...
Depuis cette carte postale, on peut voir un peu les aménagements intérieurs, le comptoir, les bancs d'attente et les guichets.
Il semble donc que le photographe ici tente surtout de placer la gare routière dans la ville, de montrer sa liaison avec la rue bien plus que son architecture. C'est, j'oserai dire, une carte postale de service, permettant sans doute, de montrer à la famille le lieu du transport, la liaison avec la gare des trains juste derrière. Il s'agit de voir les étapes du trajet. Les cartes postales de gares routières sont fréquentes et servent souvent ainsi à l'ami venant d'ailleurs de reconnaître une partie du parcours.
Ici, c'est aussi la modernité des équipements qui est montrée dans une ville qui a, tout de même, une quantité incroyable de lieux photogéniques allant des joies de la plage aux monuments comme Notre-Dame de Royan ou le marché justement. Choisir de faire une carte postale de la gare routière c'est bien une position sur l'événement urbain, sa renaissance et le signe aussi d'un usage typique de ce type d'image dans une époque heureuse de sa vitalité moderniste.
Je vous donne à voir des images de cette galerie Louis Simon dans laquelle le Comité de Vigilance Brutaliste a eu la chance d'exposer. Nous étions, Thomas Dussaix et moi-même, très heureux de cette proximité avec Louis Simon. C'est là, la plus belle galerie de Royan.
Il a participé à l'une des pièces majeures de cette Reconstruction en étant dans l'équipe d'architectes ayant dessiné le marché.
La liste des œuvres de cet architecte visibles à Royan est grande et aujourd'hui nous nous attacherons, à la faveur d'une nouvelle carte postale, à la gare routière qui aujourd'hui porte le nom de galerie Louis Simon.
Voici :
La carte postale est une édition Tito par Berjaud qui ne porte aucune date ni nom de photographe. On y voit de très près la gare routière et le Cours de l'Europe qui débouche au fond sur la belle Poste de Ursault. Si on peut se réjouir de cette proximité de l'objet dans le cadre du photographe, étrangement on pourra dans le même temps lui reprocher cette proximité qui ne permet pas très bien de lire les particularités de cette petite mais géniale construction.
Prenons un peu de recul. Nous verrions alors que l'auvent que l'on perçoit à droite se prolonge sur une très grande longueur, s'étirant et permettant ainsi aux cars de charger leurs passagers à l'abri de la pluie et surtout, à Royan, du soleil. Cet auvent très mince, voire gracile, repose sur de très fins piliers de métal.
Nous pourrions aussi avec du recul, en traversant par exemple la rue, voir que le toit de la gare routière est bien circulaire mais également en colimaçon, un peu comme un escargot, mais colimaçon tournant vers l'intérieur et se terminant par une seule colonne qui supporte l'ensemble et se place au centre même de la construction. Cette colonne en est son seul point d'appui. Ne reste qu'à fermer l'ensemble de pans de verre et d'aluminium et d'une maçonnerie sur l'arrière. D'une incroyable transparence, d'une simplicité géniale, d'un sens aigu aussi du geste architectural, la gare routière de Louis Simon semble avoir inspiré le club nautique de Pauillac sur l'autre rive de l'estuaire, autre petit chef-d'œuvre dont l'avenir est incertain et dont tout le monde se fout même les autorités locales et surtout la DRAC...
Depuis cette carte postale, on peut voir un peu les aménagements intérieurs, le comptoir, les bancs d'attente et les guichets.
Il semble donc que le photographe ici tente surtout de placer la gare routière dans la ville, de montrer sa liaison avec la rue bien plus que son architecture. C'est, j'oserai dire, une carte postale de service, permettant sans doute, de montrer à la famille le lieu du transport, la liaison avec la gare des trains juste derrière. Il s'agit de voir les étapes du trajet. Les cartes postales de gares routières sont fréquentes et servent souvent ainsi à l'ami venant d'ailleurs de reconnaître une partie du parcours.
Ici, c'est aussi la modernité des équipements qui est montrée dans une ville qui a, tout de même, une quantité incroyable de lieux photogéniques allant des joies de la plage aux monuments comme Notre-Dame de Royan ou le marché justement. Choisir de faire une carte postale de la gare routière c'est bien une position sur l'événement urbain, sa renaissance et le signe aussi d'un usage typique de ce type d'image dans une époque heureuse de sa vitalité moderniste.
Je vous donne à voir des images de cette galerie Louis Simon dans laquelle le Comité de Vigilance Brutaliste a eu la chance d'exposer. Nous étions, Thomas Dussaix et moi-même, très heureux de cette proximité avec Louis Simon. C'est là, la plus belle galerie de Royan.