Le cas de l'église de Firminy par Le Corbusier fait partie maintenant des histoires incroyables des Monuments Historiques.
Abandonnée pendant des années, classée alors qu'elle n'est qu'une sorte de dalle, puis finalement construite et achevée, elle est l'exemple de ce que la France peut faire de mieux avec son Patrimoine Contemporain quand les énergies, les connaissances, le dévouement et aussi une fidélité absolue à un architecte se réunissent. Vous trouverez de multiples sites vous narrant cette incroyable histoire, nous allons pour notre part, vérifier que la carte postale a bien enregistré celle-ci en n'oubliant aucun des moments.
Commençons par une carte postale programme :
Tout est dit sur le recto de cette multi-vues. On voit bien qu'il s'agit là d'une déclaration d'intention à Le Corbusier, elle sert le tourisme architectural de ceux qui sont venus à la rencontre de l'œuvre du Maître plus qu'à celle de la ville de Firminy. L'ensemble des constructions y sont représentées : Cité Radieuse, Stade, Maison de la Culture et, chose incroyable, alors même qu'elle n'est pas achevée, l'église !
Pour ainsi, ne pas avoir peur de cette représentation d'une architecture au chantier abandonné, il faut bien que cela soit pour les aficionados de Corbu, même si l'étrangeté de cette apparition pourrait aussi passer pour une curiosité... pittoresque !
La carte postale est éditée par le Syndicat d'Initiative de Firminy dont les photographies ont été confiées à Joseph Orset. On remerciera donc la carte postale de nous donner à voir ce moment étrange de l'histoire de l'église de Firminy.
Passe le temps, passe le chantier, naît l'église !
En 2007, pour l'édition du timbre fêtant la fin du chantier de l'église de Firminy et l'oblitération du premier jour, une carte postale publiée par MG éditions nous donne à voir en trois représentations la construction de Le Corbusier : photographie, gravure du timbre, gravure du tampon. Il s'agit bien d'une maximaphilie !
On notera que l'éditeur date l'église de 1967... le photographe de cette carte postale est Jean-Claude Meilland en 2007. On notera le choix similaire du point de vue entre la gravure du timbre et la photographie. On notera aussi si on est vraiment attentif, une légère différence de teinte entre le béton de la nouvelle construction et de sa base. J'aime tout particulièrement le pincement du cône sur l'angle droit de la base.
Par le carré :
Cette carte postale au format carré très design (!) me fut envoyée par Jeanne Gailhoustet ce qui ajoute à mon plaisir de collectionneur. Merci Jeanne !
Sommes-nous en avion, en U.L.M, en grue ? En tout cas, cela nous permet de bien saisir le très beau volume de cette église, sans doute l'une des plus belles du siècle passé. Une fois encore l'image projetée est celle d'une fermeture, d'une forme tendue et secrète dont peu de choses peuvent laisser croire à l'incroyable machine à lumière qui est construite ici, à Firminy.
Le photographe J. M. Pastor fait un très beau travail en 2008, se permettant même de jouer avec les couleurs des petites automobiles. Le gazon semble presque découpé dans un papier. On notera que l'éditeur n'oublie pas au verso de nommer quelqu'un de très important pour cette construction, il s'agit de José Oubrerie qui fut l'âme personnifiée de Corbu pour ce chantier. L'éditeur donne même entre parenthèses les dates de son intervention si fidèle à Corbu : 1968 (sic!) 2007.
Pour terminer cette promenade, je vous propose de voir quelques extraits du très très beau numéro de la revue l'Art Sacré consacré à l'église de Firminy. Vous verrez l'incroyable qualité éditoriale et l'importance des documents qui font de ce cadeau offert par Marc Hamandjian l'un des plus beaux ouvrages de ma bibliothèque corbuséenne. Merci beaucoup Marc ! Malheureusement cette revue ne nomme pas l'origine de ses photographies. Par contre, on y retrouve le tout jeune José Oubrerie. On notera aussi qu'il est question d'un sol continu, en spirale et donc en oblique...Vous me voyez venir ?
Rampe d'accès, sol à l'oblique, ça fait beaucoup non ?
Abandonnée pendant des années, classée alors qu'elle n'est qu'une sorte de dalle, puis finalement construite et achevée, elle est l'exemple de ce que la France peut faire de mieux avec son Patrimoine Contemporain quand les énergies, les connaissances, le dévouement et aussi une fidélité absolue à un architecte se réunissent. Vous trouverez de multiples sites vous narrant cette incroyable histoire, nous allons pour notre part, vérifier que la carte postale a bien enregistré celle-ci en n'oubliant aucun des moments.
Commençons par une carte postale programme :
Tout est dit sur le recto de cette multi-vues. On voit bien qu'il s'agit là d'une déclaration d'intention à Le Corbusier, elle sert le tourisme architectural de ceux qui sont venus à la rencontre de l'œuvre du Maître plus qu'à celle de la ville de Firminy. L'ensemble des constructions y sont représentées : Cité Radieuse, Stade, Maison de la Culture et, chose incroyable, alors même qu'elle n'est pas achevée, l'église !
Pour ainsi, ne pas avoir peur de cette représentation d'une architecture au chantier abandonné, il faut bien que cela soit pour les aficionados de Corbu, même si l'étrangeté de cette apparition pourrait aussi passer pour une curiosité... pittoresque !
La carte postale est éditée par le Syndicat d'Initiative de Firminy dont les photographies ont été confiées à Joseph Orset. On remerciera donc la carte postale de nous donner à voir ce moment étrange de l'histoire de l'église de Firminy.
Passe le temps, passe le chantier, naît l'église !
En 2007, pour l'édition du timbre fêtant la fin du chantier de l'église de Firminy et l'oblitération du premier jour, une carte postale publiée par MG éditions nous donne à voir en trois représentations la construction de Le Corbusier : photographie, gravure du timbre, gravure du tampon. Il s'agit bien d'une maximaphilie !
On notera que l'éditeur date l'église de 1967... le photographe de cette carte postale est Jean-Claude Meilland en 2007. On notera le choix similaire du point de vue entre la gravure du timbre et la photographie. On notera aussi si on est vraiment attentif, une légère différence de teinte entre le béton de la nouvelle construction et de sa base. J'aime tout particulièrement le pincement du cône sur l'angle droit de la base.
Par le carré :
Cette carte postale au format carré très design (!) me fut envoyée par Jeanne Gailhoustet ce qui ajoute à mon plaisir de collectionneur. Merci Jeanne !
Sommes-nous en avion, en U.L.M, en grue ? En tout cas, cela nous permet de bien saisir le très beau volume de cette église, sans doute l'une des plus belles du siècle passé. Une fois encore l'image projetée est celle d'une fermeture, d'une forme tendue et secrète dont peu de choses peuvent laisser croire à l'incroyable machine à lumière qui est construite ici, à Firminy.
Le photographe J. M. Pastor fait un très beau travail en 2008, se permettant même de jouer avec les couleurs des petites automobiles. Le gazon semble presque découpé dans un papier. On notera que l'éditeur n'oublie pas au verso de nommer quelqu'un de très important pour cette construction, il s'agit de José Oubrerie qui fut l'âme personnifiée de Corbu pour ce chantier. L'éditeur donne même entre parenthèses les dates de son intervention si fidèle à Corbu : 1968 (sic!) 2007.
Pour terminer cette promenade, je vous propose de voir quelques extraits du très très beau numéro de la revue l'Art Sacré consacré à l'église de Firminy. Vous verrez l'incroyable qualité éditoriale et l'importance des documents qui font de ce cadeau offert par Marc Hamandjian l'un des plus beaux ouvrages de ma bibliothèque corbuséenne. Merci beaucoup Marc ! Malheureusement cette revue ne nomme pas l'origine de ses photographies. Par contre, on y retrouve le tout jeune José Oubrerie. On notera aussi qu'il est question d'un sol continu, en spirale et donc en oblique...Vous me voyez venir ?
Rampe d'accès, sol à l'oblique, ça fait beaucoup non ?